L’avenir se lit dans les assiettes

L’avenir se lit dans les assiettes /Trois tendances en six start-ups juin 2015

De nouvelles tendances voient le jour dans notre assiette. De la mouvance vegan à celle du flexitarisme bio à mi-temps, certaines de nos habitudes alimentaires sont en train d’évoluer amenant de nouvelles offres de services au consommateur. Suite à l’événement BIG de Bpi France dédié à l’innovation, nous avons retenus quelques start-ups qui poussent plus loin trois tendances fortes se dessinant au jour le jour. 

I. Une production maison

Le consommer local privilégiant le circuit-court est le pendant du manger bio. L’important pour le consommateur qui s’inscrit dans cette mouvance, c’est d’avoir un nom derrière un producteur et d’éviter de manger des produits ayant fait trois fois le tour du monde. En ville, l’essor des amaps et supermarchés bio dresse un profil de consommateur urbain responsable. La prochaine étape ? Faire pousser ses légumes chez soi, en appartement, et palier ainsi au manque d’espace cultivable individuel.

Prêt à pousser

Prix de l’innovation au SIAL 2014, Prêt à Pousser propose des kits pour faire pousser ses champignons chez soi par un système simple, mais efficace, de sciures de bois. Un dispositif que la start-up cherche actuellement à adapter aux herbes et aromates.

Tendance food : les start-ups s'en mêlent

©Prêt à Pousser

Risebox

Risebox est un dispositif d’auto-production qui se base sur l’aquaponie pour créer un eco-système vertueux et autonome. Ce projet rupturiste permet de produire chez soi, en milieu urbain, révolution déjà amorcée aux USA avec la mouvance du window farming.

Tendance food : les start-ups s'en mêlent

©Risebox

II. Faire manger l’immangeable 

Manger responsable c’est aussi s’intéresser aux alternatives de production massive. Les élevages intensifs, encore loin de disparaître sont de plus en plus décriés. Des voix s’élèvent pour dénoncer ces pratiques et remettre en cause la surconsommation de viande. En sachant que, d’ici 2050, nous serons 9 milliards d’individus sur Terre, d’autres solutions alimentaires voient le jour pour palier aux problématiques de demain. 

Jimini’s

On en parle de plus en plus : les insectes pourraient devenir la base de notre alimentation. Mais comment faire avaler ça aux Français, gastronomes par tradition ? C’est le challenge que se sont lancés les créateurs de Jimini’s en proposant, dans des packagings ultra soignés, des insectes comestibles bien cuisinés pour le temps de l’apéro, moment de détente et d’audace. 

Tendance food : les start-ups s'en mêlent

©Jimini’s

Springwave

Le but de Springwave (primé au SIAL 2014) est de démocratiser la consommation de micro-algues aux vertus bienfaisantes. Déjà présentes sur le marché sous forme de pilules, la start-up innove en les proposant transformées en produit fini bon et plaisant pour le grand public. 

Tendance food : les start-ups s'en mêlent

©Springwave

 

III. Les start-ups jettent moins pour gagner plus

Dernière tendance : la réduction du gaspillage alimentaire et ce aussi bien auprès des industriels que des consommateurs.

OptiMiam

L’application OptiMiam met en relation consommateurs et commerçants de proximité. Le but : que les commerçants vendent les produits qui seront jetés sous peu à moindre prix. Les consommateurs payent moins cher et les commerçants perdent moins d’argent. Un cercle vertueux qui se crée petit à petit depuis octobre 2014. 

Tendance food : les start-ups s'en mêlent

©OptiMiam

 

Phenix

Phenix est un intermédiaire qui prend en charge ce qui pourrait être, pour les acteurs de la grande distribution, une charge logistique complexe. En faisant le lien entre hypermarchés, associations, filières composte et producteurs de nourriture animale, la start-up permet de gérer les stocks dédiés à être jetés. 

Tendance food : les start-ups s'en mêlent

©Phenix

 

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